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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 19:49

Après cette belle soirée pleine de monde et de lumière, je me lève tôt afin de profiter de l'ambiance particulière d'un Tokyo qui se réveille.

Comme le montre la photo ci-dessous, Il règne un calme tout à fait reposant à Asukusa (Il devait être aux alentours 7h00) :

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Je marche aux hasards des rues et m'émerveille toujours autant de la propreté des rues et de la discipline avec laquelle les tokyoïtes circulent en évitant de gêner les autres, qu'ils soient en voiture, à pied ou comme ici à bicycletteuuuuuh !

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J'avais déjà parlé des policiers et de leur "Koban" (pour rappel, voir l'article "Lost in Translation").

La photo ci-dessous illustre donc ce que je disais dans cet article : tout pour rendre service aux citoyens.

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Je continue de errer et mes pas me mènent vers LE commissariat de quartier.

Ce qui m'éclate avec les véhicules des forces de l'ordre, c'est qu'ils ont tous un air de "gros jouet" 

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Autre bonne surprise à errer sans but, je tombe sur une espèce de kermesse où des gens vêtus de t-shirt jaunes s'affairent à animer divers stands.

J'avoue ne pas avoir compris de quoi il en retourne mais toutes les occasions sont bonnes pour assouvir ma soif de photos alors...

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Je continue mon petit bonhomme de chemin et tombe sur cette scène que je me dépêche de photographier, tel le reporter de l'extrême que je suis (pas envie de prendre un coup de matraque rouge flashy hein !).

A votre avis, le jeune homme qui porte la casquette comme un rebel :

A/ demande son chemin aux gentils policiers

B/ demande aux policiers où il pourrait se procurer une casquette comme les leurs

C/ se fait rappeler à l'ordre

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Dans l'hypothèse où il s'agirait de la réponse C, le jeune homme est bien calme et le ton n'est pas monté du tout.

 

Finalement, le temps passe vite à marcher au hasard et mon estomac me rappelle qu'on approche de midi...

Alors, qu'est-ce que ça sera aujourd'hui ? 

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 19:13

Je vais terminer de comter mon récit Shibuyesque par le mythe de Hachiko.

 

Mais "c'est quoi ça Hachiko ??? Ca se mange ???" me demanderez-vous ? Ce à quoi je répondrai "Oui, vous pouvez mais vous risqueriez d'être poursuivi par la ligue protectrice des amis d'Hachiko"!

 

Plus sérieusement, Hachiko c'est ceci :

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Il s'agit d'un chien de race "Akita" qui est célèbre sur tout l'archipel nippon.

Il est connu pour avoir attendu son maître tous les jours à la gare de Shibuya, près de dix ans après la mort de ce dernier.

Hachiko est devenu la figure emblématique de la fidélité poussée à son paroxysme.

Cette statue, a été érigée en l'honneur de ce chien héroïque à Shibuya et est devenue l'un des points où les gens se donnent rendez-vous, le plus connu de tout le Japon.

 

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 18:11

Me voici enfin à Shibuya ! Je dis "enfin" car il s'agit d'un des quartiers les plus connus de Tokyo.

Vous avez certainement en tête cette image d'un énorme carrefour avec ses passages piétons innondés de monde (pour les geeks & geekettes : si vous vous souvenez de l'introduction de "Tekken 2", on voit Jun Kazama emprunter l'un des fameux passages piéton dont je parle ).

J'avais hâte de voir si il y avait autant de monde en vrai que ce que l'on peut voir à la télé...et bien je n'ai pas été déçu, jugez plutôt (agoraphobes, s'abstenir !) :

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Et parce que la photo ne saurai restituer l'ambiance...

Non-non, inutile de me remercier 

 

 

Shibuya, c'est également le quartier à la mode où se retouvent les jeunes pour sortir en boîte, boire un verre ou tout simplement faire les boutiques.

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J'ai eu le plaisir de rentrer dans un grand magasin du style "Fnac" où j'ai pu découvrir certains groupes de Rock japonais, notamment GLAY (nouvel album ci-dessous / notez que cela fait maintenant 4 ans donc plus si nouveau que ça l'album huhu ).

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En ressortant, je marche le nez en l'air vers les différentes publicités ornant le toit des immeubles et là SURPRISE : une pub avec Ken'ichi Matsuyama ("L" dans les films Death Note).

Docomo est une grande marque de téléphone portable (je dis "grande" car j'ai eu l'occasion de voir beaucoup d'affiches de publicité pour cette marque durant mon séjour).

Par contre, il doit s'agir d'une marque typiquement japonaise et qui ne s'exporte pas beaucoup car je n'en avais jamais entendu parler en France... 

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A Shibuya, il y a autant d'enseignes lumineuses qu'à Akihabara, si bien que l'on baigne dans la lumière artificielle en permanence 

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Shibuya est apprécié par les Tokyoïtes pour ses loisirs mais également par les Gaijins (je rappelle "Gaijin signifiant "non-japonais") car il s'y trouve moults boîtes de nuits "acceptant" les étrangers (on est donc à mille lieues de nos boîtes de nuits françaises où un physionomiste à mine patibulaire te regarde de la tête au pied, te renifle et achève sa sentance par un "non tu rentres pô" sans aucun fondement ; je gage d'ailleurs que lui non plus ne sais pas pourquoi il te refuse l'entrée mais c'est comme ça picétout !!!).

Je n'ai pas eu la chance (ni l'envie je l'avoue, fatigue power...) de tester ces boîtes de nuits nippones mais je compte bien me rattrapper lors de mon prochain séjour .

En attendant donc, une nouvelle prise de risque avec cette photo volée d'un Pachinko (j'suis un malaaaaaaaaaaaaaade hihi).

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Shibuya, c'est également l'occasion d'admirer des looks divers et variés (vous me pardonnerez le "bruit" -aspect granulé- sur cette photo mais mon appareil de l'époque était vraiment limité ).

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Ceux qui me connaissent savent à quel point je trouve le tunning ridicule... Je ne critique pas cette "discipline" qui consiste à claquer tout son poignon chèrement acquis à la sueur de...de...je ne veux pas savoir à la sueur de quoi vous gagnez le votre, surtout que question sueur, avec la chaleur qu'il a fait durant mon séjour, j'ai été copieusement servi ). Donc, je ne dénigrerai pas cette passion pour les uns, perte de temps et d'argent pour les autres dont je fais parti... Rooooo et puis zut hein, c'est MON blog alors je dis ce que je veux, là !!!

Le tuning CENUL !!!!!!

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Oui, le tuning cénul...mais pas le tuning japonais 

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:58

Avant de partir à l'aventure vers le quartier de Shibuya, une pause gastronomique s'impose !

 

Je jette donc mon dévolu sur un petit restaurant à l'air sympathique se trouvant non loin du Ryôgoku Kokugikan (si avec tout ça je n'arrive pas à l'écrire correctement hihi).

 

Avant de passer commande (toujours dans un japonais plus qu'approximatif), quelque chose, ou plutôt quelqu'un me frappe :

 

Les japonais ayant un morphotype plutôt fin, j'ai été très surpris de voir au bout de presque 10 jours de séjour, un "gros japonais".

 

Alors oui je sais, vous allez dire "il se paye notre fiole là : il a vu des gros types en culotte toute la journée se foncer dessus et là monsieur s'offusque de voir quelqu'un de corpulent!"

 

Et comme vous avez partiellement raison (holà on ne s'enflamme pas, j'ai dis "partiellement"), je vais donc reformuler en disant qu'il n'est pas commun de voir de personnes à forte corpulence au Japon et qui ne soit pas lutteur de Sumo.

 

Là, contents ???

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Bien entendu, ce cliché m'aura coûté un regard réprobateur du chef (un de plus, un de moins, un petit sumimassen et un furansu-jin desu = je suis français et on n'en parle plus ).

 

 

Donc pour revenir à des choses un peu plus intéressantes que mes "loleries", ci-dessous le plat que j'ai commandé :

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A gauche, des tempura (je ne reviens pas dessus, vous savez ce que c'est maintenant ) au crevettes et aux légumes sur un bol de riz blanc.

A droite, une assiette de nouilles de riz chaudes, à plonger dans une sauce soja très sucrée et glacée (qui se trouve dans le petit bol en bas du plateau).

 

Un vrai régal !

Allez, Itadakimasu !!!

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:24

Quelques photos tirées de cette magnifique compétition 

 

Allez, assez de blabla et place à la magie du Sumo et à ses rikishi !

 

 

 

Placement des lutteurs avant le Taichi-ai (charge des lutteurs l'un vers l'autre dès que les 2 poings des deux lutteurs touchent le sol)

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On voit bien le sel jonchant le Dohyo-Iri

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Lutteur (pour les connaisseurs, il s'agit de Chiyotaikai, palmarès ici) attendant son tour

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Lutteurs exécutant leur rituel de purification

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Chiyotaikai, paré au combat (comment ça c'est mon lutteur favori )

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Le Yokozuna Hakuho prenant une pose euh, comment dire...une pose quoi...

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Lutteur rêveur alors que Roho s'apprête à combattre

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Cette journée de tournoi s'achève sur une cérémonie (ça faisait longtemps !) :

la cérémonie de l'arc :

Un lutteur fait joyeusement virevolter un arc gigantesque au son d'instruments traditionnels typiquement japonais en exécutant une danse (la danse de l'arc, ça ne s'invente pas ).

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Ainsi s'achève cette journée qui restera gravée dans ma mémoire.

 

Alors que le Ryôgoku Kokugikan déverse lentement sa foule vers les rues de la capitale, je continue de me repasser les évènements en boucle dans ma tête, un sourire heureux éclairant mon visage alors que le soleil s'est déjà couché.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 11:35

 

Une fois la cérémonie d'ouverture générale des Makuuchi terminée...

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...vient une autre cérémonie : que de cérémonies me direz-vous !

 

Celle-ci a tout de même ceci de particuliers qu'elle marque la consécration des lutteurs qui se sont illustrés dans les tournois précédents où qui passent dans une catégorie/grade supérieur.

 

C'était donc le cas pour le lutteur russe (et oui, le Sumo s'ouvre de plus en plus aux non-japonais) Roho (pour ceux qui veulent son palmarès, cliquez ici).

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Que gagne-t-il ? Une maison ? Pas à ce que je sache.

Un gros chèque ? Très certainement mais nous ne le verrons pas ici.

Des femmes ? Hum...Pas besoin d'en faire une cérémonie, on le sait que les lutteurs de Sumo sont adulés par ces dames.

Mais alors quoi ???

 

Voici ce qu'il (Roho) a gagné :

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Oui bon, c'est sa trogne en 4 x 3 sur le plafond du Ryôgoku Kokugikan, pas de quoi en faire un fromage ! Sauf que les places sont réservés aux meilleurs lutteurs !

 

Imaginez un peu à sa place, voir votre portrait orner Bercy par exemple... Ca doit remuer les tripes, non ?

 

Vous êtes toujours dubitatif...

Et bien pour vous mettre dans l'ambiance, regardez la courte vidéo ci-dessous :

Le Yokozuna Hakuho (pour son palmarès, cliquez ici) était aussi de la partie (sauf qu'à la différence de Roho, lui avait déjà trois portraits d'affichés ).

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:55

Maintenant que vous savez tout sur le Sumo, entrons dans le vif du sujet.

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Avant que les Makuuchi ne fassent leur entrée, j'ai pû assister aux combats des 5 divisions précédentes dans l'indifférence plus ou moins générale du public.

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En revanche, lorsque les rikishi appartenant à la division des Makuuchi pénètrent dans l'enceinte sacrée, un silence quasi religieux gagne le Ryôgoku Kokugikan.

 

Tous portent un sorte de tabard enfilé dans leur mawashi avec l'emblême de leur école.

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Etant donné l'étroitesse de l'aire de combat, tous les lutteurs ne se présentent pas en même temps mais par vagues (imaginez un peu plus de 100 lutteurs sur une surface aussi réduite ).

 

 

Les lutteurs se livrent alors à un rituel dont le sens exact m'échappe mais qui doit être une espèce de cérémonie d'ouverture.

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Ainsi, chaque école présente ses lutteurs et tous saluent le public au quatre coins du Ryôgoku Kokugikan.

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Puis, les Yokozuna les plus titrés clôturent le cérémonial d'ouverture. 

Le plus titré d'entre eux jouant le rôle de "vedette" (à l'époque et pour ceux que ça intéresse, il s'agissait de Hakuo).

 

Allez, plutôt que de mettre une suite de photos qui rendrait difficilement hommage à la chose, je vous ai préparé une petite vidéo. Non, ne me remerciez pas 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:07

Une fois arrivé à ma place (non sans mal car le Ryôgoku Kokugikan étant un complexe assez important / pour les plus curieux d'entre vous : link), je suis à nouveau surpris de voir autant de monde.

 

Ce qui est le plus frappant, c'est la diversité des tranches d'âge : des (très) vieux, des moins vieux, des jeunes, des gaijins... Le Sumo semble rassembler toutes les générations.

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Afin d'apprécier la suite au maximum, un petit rappel sur cet art ancestral qu'est le Sumo :

 

Le Sumo est donc un art de combat réservé avant tout aux hommes (heureusement, imaginez un peu des femmes-sumo ). Les lutteurs sont désignés par le terme rikishi au Japon et sont, pour la plupart, vénérés tels de véritables dieux vivants (pour les plus connus, car tout le monde se fiche des lutteurs qui ne font pas de résultats ou des débutants : il n'y a guère que moi qui puisse avoir l'air béat d'admiration devant un jeune lutteur dont les cheveux n'étaient même pas assez long pour arborer la coiffure traditionnelle des lutteurs de Sumo mais qu'importe !)

 

Les Rikishi donc, ne sont vêtus que d'un mawashi : sorte de méga slip en tissu très épais (et quand deux énergumènes de plus de 150 kilos se foncent dessus et se saisissent passionément, il a plutôt intérêt à être renforcé le slibard ) constituant la seule prise autorisée pendant le combat.

Le but ? Envoyer valser son adversaire à l'extérieur du Dohyo-Iri : zone de combat constituée d'un cercle en paille de riz tressé, d'un diamètre de 4.55 mètres (et croyez-moi, vu la taille et la corpulence des lutteurs, 4,55 mètres c'est très très petit !).

Avant de combattre, chaque lutteur frappe le sol avec les pieds en levant chaque jambe très haut : ceci dans le but de chasser les mauvais esprits : le Shiko. Afin d'achever de purifier le dohyo-Iri, chaque lutteur lance une poignée de sel sur l'aire de combat.

Le combat débute au signal de l'arbitre, le Gyoji (qui porte une tenue traditionnelle et plus ou moins clinquante... Je me suis toujours demandé pourquoi : pour pas qu'on le confonde avec les lutteurs ? Ca ne risque pas étant donné la différence de corpulence...et puis c'est le seul qui soit habillé ).

 

Le Sumo professionnel regroupe une centaine de lutteurs répartis en 6 divisions :

 - Les Makuuchi constituent la première et la plus prestigieuse des 6 divisions. Les Makuuchi sont organisés en 5 classes ou grades ; ce qui donne en ordre croissant : Maegashira, Komusubi, Sekiwake, Ozeki et Yokozuna (le grade le plus élevé marquant la consécration pour le lutteur arrivé à ce stade).

- Les Juryo constituent la deuxième division : les gens s'y intéressent moins que les Makuuchi mais c'est dans cette division que résident les "futurs stars" du Sumo. Toutes les divisions inférieures n'intéressent qu'une petite partie de la population fan de Sumo. Je vous les énumère histoire que vous connaissiez au moins leur nom (et histoire de vous coucher moins bêtes )

- Les Makushita

- Les Sandanme

- Les Jonidan et enfin la dernière division :

- Les Jonokuchi

 

Voilà, vous êtes maintenant incollables sur le Sumo !

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 15:14

Après avoir pris le métro en direction de Sumida-Ku (un des arrondissements de Tokyo), me voilà enfin devant le Ryôgoku Kokugikan : l'un des plus importants Temple du Sumo !

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Les abords Ryôgoku Kokugikan sont jalonnés de kakemono tous plus colorés les uns que les autres.

Bien entendu, je ne comprends pas un traître mot des inscriptions qui y figurent mais j'imagine qu'il s'agit de vanter l'événement.

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Pour les spectateurs qui n'ont pas acheté leur billet à l'avance, la queue et interminable. Pour les chanceux comme nous...aussi 

Ce que l'on ne voit pas sur cette photo, c'est qu'il y a plein de Gaijin dans la queue, du coup, je me sens moins seul 

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Et une fois mon billet présenté, me voici enfin dans la cour intérieure du Ryôgoku Kokugikan.

Au moment où je me décide à poser, un rikishi (=lutteur de sumo) passe devant et me sabote la photo, l'air de rien (étant donné qu'il fait bien deux fois et demi ma corpulence, je n'ai pas moufté...).

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 11:42

Le lendemain matin, je me lève tôt (comme depuis le début de mon séjour me direz-vous) afin de profiter au maximum de cette journée.

Je me met donc en route vers le combini le plus proche afin d'acheter de quoi petit-déjeuner : une cannette de "je ne sais quoi" mais ayant le goût de fruit et quelques onigiris 

Retour à l'hôtel où je dévore mon petit-déjeuner nippon puis en route pour une bonne petite balade dans le quartier où je loge Asakusa !

 

Comme cette photo le montre, c'est assez calme ce matin malgré ce beau ciel bleu (en même temps, il n'est que 9h00...).

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Au détour d'une ruelle, quelque chose au loin attire mon attention.

Oui, bon enfin en même temps, depuis que je suis au Japon, le moindre caillou attire mon attention 

 

Alors oui, ça n'est qu'un parking. Celui-ci présente tout de même la particularité suivante : les voitures semblent empilées les unes sur les autres (comme sur les camions de transports qui amènent les véhicules neufs en concession automobile), par contre, je ne sais pas comment le propriétaire fait redescendre sa voiture lorsqu'elle est en milieu de la colonne (doit-il faire redescendre toutes les voitures du dessus ?).

Un tetris sauce nippone quoi.

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S'émerveiller devant tout et n'importe quoi, ça creuse, donc direction le restaurant le plus proche pour reprendre des forces !

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Une fois n'est pas coutûme, je jette mon dévolu sur un restaurant dont le Donbori est la spécialité. J'en profite donc pour en tester un différent de celui que j'avais mangé avec Jun et Yuta :

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Absolument délicieux également  (Oïchi desu !)

Alors pour les curieux, le truc blanc de forme ovoïde, ben c'est un oeuf (hihi) et les choses vertes qui garnissent le donbori, c'est de l'oignon vert.

Itadakimasu !!!

 

Après ce bon repas, je reprends ma balade, me laissant aller au hasard des rues (en surveillant l'heure tout de même car je rappelle que ce soir, c'est l'Aki Basho, hiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!) et je finis par tomber sur une galerie marchande. C'est qu'une galerie marchande hein, pas de quoi s'exciter... Vous voulez la voir ? Dites siou plaît !

 

Mouais, je suis sûr que vous pouvez faire mieux qu'ça... Allez, j'vous la montre (la galerie bien sûr)

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En sortant de cette galerie, je tombe sur une rue où un bus floquée d'une pub fait irruption

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Actrice ? Idol ? Présentatrice télé ? Actrice (zut, déjà dit ça!) ? En tout cas, le conducteur de la voiture blanche semble très intéressé 

 

On poursuit la visite d'Asakusa, ce qui me mène devant une vision des plus curieuses : Un Tori coincé entre deux immeubles. Tokyo où comment faire cohabiter tradition et urbanisme moderne.

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L'heure tourne et il se fait faim ! Comme d'habitude, direction le combini. Au hasard des rayon, quelque chose attire ma curiosité (ça y est, qu'a-t-il encore trouvé ???). Je ne vous en dis pas plus et vous laisse voir par vous-même :

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Ci-dessus, des tas de choses crues...

Ci-dessous, des tas de choses cuites (du moins, ça en à l'air vu de loin) :

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Alors non, je n'es goûté à rien de tout ça... Mon courage, pour ne pas dire témérité (voir article sur les toilettes) a des limites !

 

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